Le développement de la coopération décentralisée, l'évolution de son cadre et de son environnement sont de nature à avoir des conséquences sur le fonctionnement de l'appareil administratif de l'Etat, sur les relations centre-périphérie et sur le système déconcentration-décentralisation.
Cette démarche, nouvelle, inaugurée avec des relations ((France RFA, France-Québec) de 1960 à 1980 a permis d'engager des jumelages et d'impliquer prioritairement la jeunesse de ces pays (on sait le rôle que ce mouvement a pu jouer dans la construction progressive d'une Europe de citoyens).
Avec l'Afrique, l'enjeu devait s'accélérer, avec une coopération Sud-Nord : de nombreuse villes, Lille Marseille, en 1980 et 1981, allaient soutenir ce formidable mouvement de solidarité et de développement vers les pays dont sont issus nombre de nos concitoyens.
En ce sens, la coopération décentralisée est un pure produit de la décentralisation et ce n'est que progressivement que l'action extérieur des collectivités locales trouve ses contours.
Dépassant les jumelages classiques, les collectivités locales ce sont inventées dans des échanges plus globaux et plus concrets.
Aujourd'hui, le fourmillement est à son apogée et d'Est en Ouest, du Sud au Nord on ne compte plus les initiatives.
« La coopération décentralisée constitue un gisement insoupçonné de compétences et de moyens, de moyens financiers et humains, de capacités de formation aux échelons intermédiaires, de transfert de technologie, d'appui à la francophonie »
C'est cette synergie qui sera le fil rouge de cette formation.